Un sourire plaqué aux lèvres
Je cherche à ressentir la fièvre
De ceux qui partout accourent
Pour se livrer à de futiles concours
Et sur chaque manège faire un tour.
Comme si la fête risquait de disparaître au point du jour.
Tandis que malgré mes efforts
Tout ceci ne m’apporte aucun réconfort.
Le sort n’opère pas. Partout je ne vois,
Que de pauvres façades de bois
Parmi lesquelles je me sens à l’étroit.
Nué d’édifices,
Vantant mille et un délice,
Dissimulant leur allure d’hospice
Sous les lumières factices
D’un ciel inondé de feux d’artifices.
Tandis que mes camarades,
Crient leur joie à la cantonade
Du haut des balustrades,
Pour saluer l’interminable parade
Je me sens malade…
Il faut que je m’évade
Au plus vite de cette mascarade !