Scroll Top

Alors que mon esprit se mue en prison,
Séparé de la folie par une mince cloison,
Contre laquelle cognent mes émotions.
Je dirige mon attention vers d’autres horizons.
Il est temps de rentrer à la maison !

J’arpente avec appréhension,
Ce chemin de ma création.
Où seules inchangées restent les constellations,
Pour guider ma progressions,
Au travers d’un paysage de désolation.

Un monde peuplé de folles élucubrations.
Une nuée d’improbables bastions,
Laissées depuis longtemps à l’abandon,
Lorsque leurs maîtres ont troqués la simple désertion,
Contre un état avancé de décomposition.

Un interminable défilé d’hallucinations,
Défiant toute énumération.
Dont la lente dislocation,
Renforce à chaque pas ma détermination,
D’atteindre ma précieuse destination…

Laissez un commentaire